AMENDEMENT REJETE - 44 voix pour et 57 contre !
Le député breton Le Fur, qui avait déjà tenté deux fois l'opération, sans nul succès, a recommencé une fois encore, saisissant l'occasion du projet de loi constitutionnelle à propos du corps électoral en Nouvelle-Calédonie pour défendre, avec trente-sept autres députés, dont Mme la députée Béatrice VERNAUDON (cosignataire) un amendement sur les langues régionales. Cet amendement consistait à faire suivre l'affirmation sur le français «langue de la République» de ce complément minimum : «dans le respect des langues régionales qui font partie de notre patrimoine».Les députés de la majorité partisans des langues régionales ont profité à juste titre de cette nouvelle opportunité.
"Aussi longtemps qu'il ne sera pas désigné, d'une manière ou d'une autre dans la Constitution, notre irremplaçable patrimoine linguistique sera en grand péril. Qu'attendent les parlementaires ?" "Mais, on ne voit pas comment cette liste pourrait se limiter aux langues historiques de la métropole alors que les dizaines de langues de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie et de la Guyane, mais aussi le berbère, le yiddish, le romani, l'arménien occidental ou l'arabe dialectal sont, au même titre, des langues maternellement acquises sur le sol national de l'indivisible République par des citoyens français nés en France." (...)
"Ce formidable patrimoine linguistique est une des plus précieuses richesses culturelles de la France. Pour lui permettre de survivre, la ratification de la charte est un préalable symbolique indispensable. A cette fin, il est nécessaire que les parlementaires reformulent l'alinéa 1er de l'article 2 en une affirmation indiscutablement démocratique : «La langue de la République est le français, dans le respect des autres langues de France».
Extrait de l'article
La France doit modifier sa Constitution pour protéger ses langues régionales et minoritaires.
Pour le berrichon et l'oyapock
Par Pierre ENCREVE
LIBERATION QUOTIDIEN : mercredi 13 décembre 2006
Lien vers l'article : http://www.liberation.fr/rebonds/222855.FR.php
Blog de Monsieur Marc LE FUR, député Breton (billet et commentaires langues régionales) :
http://mlfssd.over-blog.com/article-4891704-6.html#anchorComment
"Aussi longtemps qu'il ne sera pas désigné, d'une manière ou d'une autre dans la Constitution, notre irremplaçable patrimoine linguistique sera en grand péril. Qu'attendent les parlementaires ?" "Mais, on ne voit pas comment cette liste pourrait se limiter aux langues historiques de la métropole alors que les dizaines de langues de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie et de la Guyane, mais aussi le berbère, le yiddish, le romani, l'arménien occidental ou l'arabe dialectal sont, au même titre, des langues maternellement acquises sur le sol national de l'indivisible République par des citoyens français nés en France." (...)
"Ce formidable patrimoine linguistique est une des plus précieuses richesses culturelles de la France. Pour lui permettre de survivre, la ratification de la charte est un préalable symbolique indispensable. A cette fin, il est nécessaire que les parlementaires reformulent l'alinéa 1er de l'article 2 en une affirmation indiscutablement démocratique : «La langue de la République est le français, dans le respect des autres langues de France».
Extrait de l'article
La France doit modifier sa Constitution pour protéger ses langues régionales et minoritaires.
Pour le berrichon et l'oyapock
Par Pierre ENCREVE
LIBERATION QUOTIDIEN : mercredi 13 décembre 2006
Lien vers l'article : http://www.liberation.fr/rebonds/222855.FR.php
Blog de Monsieur Marc LE FUR, député Breton (billet et commentaires langues régionales) :
http://mlfssd.over-blog.com/article-4891704-6.html#anchorComment